El Sequero (Siles)
Lieux singuliers
, Siles
Aujourd'hui, le bâtiment connu sous le nom de «El Sequero» est l'un des centres d'accueil dans les montagnes de Segura et offre aux visiteurs une introduction au comté et à ses caractéristiques particulières. Le centre des arts et métiers de la forêt donne un aperçu des différentes manières traditionnelles dont les habitants de ces montagnes vivent des forêts qui les entourent. Cependant, le bâtiment lui-même peut éveiller la curiosité des visiteurs, car le nom «El Sequero» peut soulever un certain nombre de questions: qu'est-ce qu'un «sequero»? Pourquoi un bâtiment comme celui-ci était-il si important?
Au début du XXe siècle, les chaînes de montagnes qui composent le parc sont devenues très connues grâce à une série d'articles publiés dans la presse, qui ont été rassemblés et publiés en 1904 dans un livre influent intitulé El Panamá de los pinos ("Le Panama des Pins "). Le livre était une dénonciation courageuse des irrégularités dans les activités de coupe de bois et de la destruction systématique des forêts, et les personnages puissants responsables de ces méfaits ont été jugés.
Le bois en est venu à être considéré comme une marchandise précieuse et dont la source devait être renforcée pour être exploitée commercialement. Cela a donné naissance aux grands programmes de replantation de conifères mis en œuvre dans ces montagnes afin d'aider les forêts à retrouver leur taille d'origine et à développer de nouvelles forêts dont le bois pourrait être extrait. La création des réservoirs a été le principal moteur du reboisement, car il était nécessaire de limiter la quantité d'érosion dans les bassins réservoirs. Un certain nombre de problèmes sont survenus, tels que le colmatage du réservoir Isabel II à Níjar par des détritus peu après son inauguration, ce qui a conduit le reboisement à devenir une partie intégrante des politiques sur les projets d'ingénierie hydraulique dans le parc.
Dans le sequero (littéralement, «séchoir»), les pommes de pin étaient séchées pour que leurs graines puissent être extraites et stockées, afin de les planter plus tard en pépinières. Aujourd'hui, les visiteurs du bâtiment peuvent en savoir plus sur ce processus à travers une exposition sur l'une des trois «lignes de séchage» qui y existaient.
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